Monday, November 06, 2006

...Et pourtant tu me manques !

Voilà, ça fait combien de temps maintenant ? deux semaines ? plus ?
J'ai cassé. Je l'ai fait, parce que je ne voulais plus continuer à me faire du mal, et m'enfoncer dans mes mensonges pour te faire souffrir par la suite, je m'y refusais.

Au début, tu m'appelais toujours autant, tu réclamais toujours cette protection que tu trouvais chez moi uniquement, et... j'ai continué à te la donner. Jusqu' à ce que tu la prennes, et tu l'as prises... LA décision.
La décision de ne plus m'appeler, de ne plus donner de nouvelles, de se quitter. Je t'ai laissé ce choix là, de décider quand est-ce que nous arrêterions de nous voir. J'ai attendu en restant à côté de toi... Quelque part, ça me rassurait !
Tu étais toujours là, de la même manière, sauf que je tenais bon devant les barrières que je t'avais fixé. J'attendais que tu décides que c'était fini... Et tu l'as décidé.

Ca me fait beaucoup plus de mal que je ne l'aurais pensé en fait. C'est sûr qu'il faut être con pour ne pas penser que ça fasse un choc ! En deux ans, jamais nous ne nous étions plus donné de nouvelles en plus de 48 heures ! ...Et là... cette dernière discussion au téléphone il y a 4 jours (une éternité, si vous saviez !), ce tournant dans tes paroles, les reproches, légitimes, qui tardaient tant. Ces signes qui ne trompait pas : "j'ai réalisé ; c'est terminé."

Au début je me suis inquiété ! Je te jure ! et puis ces SMS avant hier à minuit ; cette micro discussion, pour dire que tu étais là, que tu avais toujours mal et me demandait si j'avais mal aussi moi : "je te manque moi ?" Moi : "oui", toi : "C'est bien alors"

"C'est bien alors " ? Qu'est ce que ça veut dire ?
que tu es rassuré, quelque part, que moi aussi j'ai du mal à me remettre de notre histoire ? Jusqu' à quel point éprouves tu du plaisir à savoir que j'ai mal ? Et qu'est ce qu'il y a dans ce plaisir ? Je suis... j'ai, des fois, envie de pleurer, des fois, cette envie de revenir en arrière, fugitive, comme un baiser sur les lévres, sue l'on aurait voulu prolongé en étreinte fougueuse.
Tu sais, sentir ta langue quand je m'aventurais dans ta bouche, les laisser se reconnaître et s'amuser, c'était si doux, si tendre, jusqu'à ce que l'étreinte se durcisse, se fasse violente de désir...
J'ai réalisé seulement ces derniers jours que j'avais renoncé sans en avoireu conscience immédiatement, à ces petits plaisirs, qui faisaient que je me sentais bien avec toi : prender notre douche ensemble, m'a piqué les yeux quand l'image m'a sauté à la figure, nos corps savonnés, nos (mes, ok) taquineries.... Moi, qui faisait le con en serviette en sortant de la douche, et toi qui me regardait avec ces grands yeux d'enfants, émerveillé et perplexe à la fois, te sentant privilégié d'être l'unique spectateur de mes anneries, riant de bon coeur ou soupirant devant tant de bêtise.

Oui, c'est une des choses qui me manque.

Mais, notre complicité survivra t-elle ?^Même sans douche, ni toutes ces choses ?
Se serait bien...
Je sais qu'au fond, même si je suis satisfait de mon choix, je t'aime encore un peu, Chris.
Ne m'oublie pas non plus.

1 Comments:

At 6:29 AM, Anonymous Anonymous said...

Comment oublier une personne qu'on aime comme son frère...

 

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