Wednesday, October 25, 2006

Voici un message que j'ai mis sur le forum du site de mon copain avec qui j'ai cassé samedi soir 21 octobre. Soit un mois et 2 jours avant de fêter nos 2 ans.

C'est dur, c'est vraiment trés dur. Pour lui beaucoup plus que pour moi... Et pourtant je sais que ce mec me touchera toujours et d'autant plus que je sais que maintenant que je suis sincère avec lui, je ne ressents plus le poids horrible de la culpabilité.

Il accepte tant bien que mal la situation, mais ce qui est insoutenable pour lui, c'est le fait d'être abandonné. C. est quelqu'un qui est terrorisé par l'abandon... aussi il ne pouvait pas perdre son meilleur ami.

Suite au fait que je parte samedi soir, en lui faisant comprendre qu'on ne se reverrait plus (chose autant impossible pour lui que pour moi), il a eu une réaction trés violente, de désespoir, qui s'est retournée contre lui même. Je m'aperçois avec du recul que sa dernière carte qu'il pouvait jouer eu l'avantage de produire en moi l'électrochoc, me permettant de réaliser qu'une rupture pouvait aussi se faire en douceur, en acceptant peu à peu, comme une flamme qui s'éteint paisiblement.

Même si évidemment j'en suis encore loin, je me sent plus confiant dans la situation dans laquelle je suis.

Ma maman m'a dit qu'elle était fière de la décision que j'avais prise, et qu'elle m'admirait.
Je vous avez pas dit que j'avais une mère géniale ?

Bon, voilà le texte que j'ai mis pour C. sur son forum, dans la partie "Vos études"

Titre du poste : Wéééééé Vive La Psycho !

!! ATTENTION !! Mode 3615 MYLIFE : "ON"

Voilà, ce soir, parce que j'ai un message à faire passer, je me lance dans le pourquoi du comment Marc fait de la psycho (oui KassNoizett a AUSSI un prénom à chier)

Alors maintenant, pour rentrer dans l'ambiance, on appuie sur la petite flêche "Play" et on vérifie le volume... sait-on jamais...



Quand j'étais petit, pendant les looongs et interminables repas de famille, y'avait un truc que j'adorais faire : s'était écouter les grands parler.
Ecouter les grands parler, c'est avoir l'impression délicieuse, qu'on fait partie d'un club trés restreint, auquel on sait qu'on sera appelé un jour : celui des adultes !
Alors évidemment, le jeune garçonnet que j'étais n'avait pas conscience d'une telle vocation et d'un tel amour de l'oration (et pourtant...). Et pourtant ! Je ne pouvais m'empêcher de voir que le monde des grands était un monde plein d'aventures, de peines, de joies et surtout où personne ne vous obligeait à vous coucher aprés 21H00.

Il faut dire que les grands soit ça parle tout seul, soit ça s'engueule. Le 2ème cas étant moult fois plus intéressant que le 1er, les disputes des grands me procuraient 2 sensations :
- Premièrement, je ne pouvais m'empêcher d'être à moitié terrifié lorsque j'étais témoin de la violence d'une dispute, où par définition d'un repas de famille, je voyais 2 personnes que j'aimais se créper le chignon en bonne et due forme.
- Deuxièmement, bien que ces disputes me dépassâsses souvent, je pouvais sans trop de peine établir une certaine analogie entre la façon dont les adultes se jetaient des injures à la figure et la façon dont moi je me disputais avec ma petite soeur (ou autre compagnon de [in]fortune).

Autrement dit, je découvris assez précocement, que les grands sous leurs airs de parler de sujets hautement incompréhensibles ("Mais qui est cette Jenifer ???... Et pourquoi le monsieur pleure parce qu'on lui crie que du caca sort de sa bouche quand elle chante...?!?") étaient restés de grands enfants ...("Mais pourquoi la dame qui tient la bouteille tire les cheveux de l'autre dame parce qu'elle lui a volé un monsieur ?")
Le mélange de ses deux sensations provoqua donc en moi une curiosité, un désir de savoir comment on faisait pour être à la fois grand et petit !
Cette curiosité, je la soulageais en posant directement mes questions aux intêréssés : les grands ! En général, ils aimaient bien me répondre (ou pas) par ce que j'étais un gentil petit garçon. Mais comme en général, ils avaient un avis sur la qualité du caca qui sortait de la bouche de la chanteuse, on finissait souvent par me répondre : "Ce sont des affaires de grands, marco ! Et d'ailleurs il est l'heure d'aller se coucher !" ...à 4 heures de l'aprés midi... mouai -_-)
Donc dans mon lit, je réfléchissais à ce qui pouvait bien se passer dans la tête des grands pour que de parler de sujets trés importants, ils en viennent à se taper dessus, comme le grand Vianney du CM2 qui frappe sur les petits du cours préparatoire, parce qu'il a des gros biscotos, et des joggings déchirés sur les fesses et des poils sous les bras et du duvet sur la figure et qu'il montre son... :ox ... Hum...

Bref, j'étais trés trés intrigué ! Et un jour, j'ai appris qu'une école servait à apprendre comment on pouvait savoir pourquoi les gens ils faisaient des trucs. N'importe quels trucs ! Des plus zarbis aux plus banals ! Comme manger son vomi ou dire bonjour à son voisin, apprendre à marcher ou donner un courant de 5 000 V à quelqu'un qu'on ne connait même pas sans autre raison que parce qu'on nous le demande, etc.
Donc, je me suis dis : quand je serais grand (mais pas trop quand même), j'irais dans cette école : la fac de psychologie !

Aujourd'hui, je me suis aperçu d'une chose : la fac de psycho, c'est bien ! C'est bien, mais la meilleure école pour apprendre sur les gens... c'est celle de la vie !
Moi ce que je préfére, c'est savoir pourquoi c'est siii important d'être petit, alors qu'on se fait teeellement chier pendant notre enfance !
Et ce soir, j'ai découvert une réponse, une vérité, toute bête mais qui a son importance : les grands, c'est pas des vrais grands. Autrement dit, y'en a qui sont des vrais grands, et d'autres qui font semblant de l'être.
Je m'explique (comme je peux, ça va hein !) :

- Au tout début, on est petit. On est pas grand chose, quand on sort du ventre, il y a quelqu'un qui s'occupe de nous, qui nous colle une taloche pour bien commencer la journée, et c'est partit !
Aprés, vient la douceur ! Vous savez ce truc qu'on nous fout dans la bouche et que, en fait, ben c'est vachement bon !!! C'est chaud... c'est doux... c'est parfumé... On se sent trop bien, ouais ! je dirais même que putain, c'est trop de la balle !!! On est tout puissant, on se sent rempli de l'intérieur, rempli de la force de quelque chose de bizarre et de tout nouveau : l'amour maternel... Aaah... Nostalgie quand tu nous tiens !

- Puis, vient le moment où on est à cours de jus, forcément, et adieu sein, tétine et chaleur ! On se retrouve tout seul... dans le noir, abandonné au milieu d'une montagne de peluches et de berceuse stridente... bref, c'est PAS drôle ! Et le pire, c'est qu'on est qu'au début de nos surprises ! On a beau avoir le bide qui crie tout ce qu'il peut, quand l'autre là, veut pas venir... bah, on se retrouve comme un crétin ! C'est alors que (comme quoi la nature est bien faite !) on a inventé un truc de bébé génial !
Comme on a tellement kiffé de boire le lait chaud, bah on se met à fantasmer qu'on boit du lait chaud, doux et parfumé, comme ça ! Juste pour tuer le temps, en attendant que bobonne veuille bien se ramener avec la ration quotidienne ! On se fait un méga trip de la mort avec des rivières de lait tiède, doux et parfumé (vous saisissez le principe ?) qu'on engloutit ! Alors attention ! Pour les traumatisés du Banania matinal, c'est pas le vieux lait qui pue quand on le sort du micro-onde, UHT (ça veut dire que y'a plus rien dedans !) et la crème qu'on dirait du plastique !
Là ce dont je vous parle, c'est LE Nirvana ! Le truc qu'on se dit que si on l'a pas, on MEURT ! C'est vital, vous voyez ? C'est comme une PlayStation sans carte mémoire, un Sora sans Riku, un Loki sans bouquin, un Aconit sans fleur, un Yamaneko sans correcteur d'ortographe ! ;o)

Alors pour fantasmer, c'est pas compliqué ! Y'en a qui prennent leur pouce, qui tétent un doudou, qui se servent de leur imagination, etc. tout est bon pour ce remémorer ces détails délicieux qui ont fait de ce moment un souvenir inoubliable... comme son 1er Werter's Original !
C'est pas tous les jours facile, mais ça s'apprend, ça s'essaye. Y a des jours ça marche et d'autres moins, mais l'important, c'est d'avancer, de ne pas rester immobile.
Parce qu'un beau jour... une de ces merveilleuse personne revient ouvrir la porte de notre cage et nous prendre dans ses bras, nous embrasse et nous redonne ce qu'on avait tant attendu.

Et bah sachez Mesdames et Messieurs que la vie, c'est pas plus compliqué que ça ! Nos moments de bonheur, d'exaltation pure et intense, on a besoin de les garder avec nous dans notre mémoire, parce qu'ils ne durent qu'un temps ! C'est pas malheureux, c'est comme ça ! C'est pas triste non plus, parce que la vie (chienne de vie !) elle est généreuse avec celui qui n'oublie pas et qui veut croire en des jours comme ceux là, comme ceux qui ont fait le bonheur de sa vie ! S'il n'oublie pas ça et qu'il se bat pour avancer, alors dans un futur, plus ou moins proche, il arrivera à parvenir à son but !

Et c'est ça grandir, c'est ça la réponse à ma question : "comment on devient un vrai grand ?" !
Etre grand, c'est être suffisamment fort pour savoir qu'on peut de nous même décider de l'importance des choses pour nous et d'aller vers ces choses. De se donner les moyens qui permettent de réaliser nos rêves fous, plein de désirs et de bien-être.
Et ce bien être arrive, enfin, lorsqu'on a réussi à se hisser en haut du donjon de nos peurs et qu'on a pu libérer la princesse prisonnière.

Apprend de toi même, apprend à croire en toi et en ce que tu peux faire et un jour, tu obtiendras la récompense dont tu rêvais.
Ne reste pas accroché aux douleurs du passé et fait toi confiance, ferme les yeux au bord du vide et tu ne tomberas pas !
Garde du passé ce qui te rend fort, parce que c'est cette force qui nous aide au quotidien. Tire des échecs, les leçons qui t'aiderons à cicatriser.

Le vide n'existe que dans notre esprit, les jours de pluie.


Et aprés la pluie, vient...

!! ATTENTION !! mode 3615 MYLIFE : "TOUJOURS LA"

Tuesday, October 17, 2006






Ca va pas trop ce soir...
Fatigay...

Saturday, October 07, 2006

Pourquoi ?

Mais putain pourquoi ? POURQUOI ?!?
POurquoi j'ai peur de ne plus t'aimer ? Pourquoi j'ai mal comme ça de ne plus me sentir bien quand je pense à toi ? Qu'est-ce qui m'a tué ? Qu'est-ce que je dois faire ?

Tu sais, je sais pas combien de temps ça durera encore, mais je sais que ça va recommencer...
Malgré nos difficultés, on s'entend tellement bien, on se complémente si joliment tout en partageant tant de points communs...
Mais j'ai trop de choses à essayer encore, tellement de questions sur moi même, tellement de doutes et de désirs... Pourqquoi est-ce que je t'ai promi une chose aussi fausse ? Je sais qu'elle ne l'a pas toujours été ! Je sais que je t'ai aimé, que je t'ai désiré comme un fou. Mais pourquoi faut-il que cela soit du passé ? Qu'est-ce que j'ai mal fait ? Où est-ce que tu t'es planté ?
Je connais déjà les réponses, je sais combien ce sera dur de te les expliquer... C'est pour ça que je suis anéanti... pour ça que je suis malheureux avec toi.
Et pourtant, si j'avais assez de courage et d'égoisme pour te briser le coeur, je n'en serais pas plus heureux...
Combien de temps peut-on pleurer la flamme perdue, en attendant qu'elle revienne ? Combien de fois devrais-je me sentir assailli par la culpabilité ? Déçu jour aprés jour, de mal en pis, par ces lueurs d'espoirs qui me font croire que ça va mieux. Oui, dans ces moments là, ça va mieux, mais dés que je ne te vois plus, mes désirs de te quitter me rassaillent. Putain, j'ai peur ! Peur de te faire du mal, je tiens tellement à toi, t'es une personne que j'estime tant, pourquoi ce doit être à moi de te détruire ?!?
Pourquoi à chaque fois qu'on s'enguele, j'ai toujours l'espoir d'être allé trop loin, et que tu décides de tout arrêter de ton propre chef ? PUTAIN, PLAQUE MOI !!!

Je ne peux plus vivre avec toi, mais j'ai peur d'être seul. Oui, je suis un lâche, oui, je me trouverais toutes les excuses du monde pour ne plus avoir à concrétiser ce que j'ai au fond de moi. Je suis creux et vide, celui que tu aimes et que tu sers dans tes bras, et comme un bonhomme de neige, qui aurait déjà fondu de l'intérieur et qui peine à ne rien laisser transparaitre.

Et pourtant, je suis derrière toi, tu m'as donné une place que je voulais... Mais qui n'était pas la mienne. J'ai joué avec toi à celui qui t'aiderait comme le ferait un parent, j'ai pris sur moi lorsque je voulais te gueuler dessus pour que tu ailles te faire voir quand tu ne t'en sortais pas. Parce que je t'aimais, parce que j'avais peur de te faire mal, parce que je refuse cette culpabilité de te déchirer le coeur. Parce que je sais que tu crois que je suis tout pour toi, parce que je sais que tu crois que tu n'es rien sans moi.

Ca va faire 2 ans que je t'ai appelé à moi. Il y a 2 ans, nous nous sommes lancés dans une jolie histoire d'amour, constellée de difficultés et d'épreuves, comme l'est un drap blanc de sang...
J'avais besoin de trouver une personne solide... et tu t'es écroulé. Tu doutes, tu as peur, tes problèmes personnels, j'ai voulu faire comme si j'étais capable de les prendre sur moi... sans que cela me fasse peur... Mais je me suis brisé le dos, par le poids de la tâche sous mes épaules. J'ai fini par me demander jusqu'à quel point je suis responsable de ce naufrage à avoir voulu t'aider... mais... je prie pour ne pas te perdre... je ne veux plus être à toi, et paradoxalement, je ne veux pas t'effacer de ma vie... Et avant que tu réalises ça... je devrais avoir disparu un bon moment avant que tu aies fait le deuil de notre relation.
Je suis perdu dans mes sentiments, il y a des jours où je suis plus ou moins "amoureux" de toi, et des jours où je me dis que je te trahis en te faisant croire que je resterais à tes côtés... Mais quoi faire ? J'ai tellement peur que tu t'effondres si je pars, tellement peur que tu fasses une connerie.
...Tellement peur que tu me haïsses... Alors qu'au fond je t'aimerais toujours. Mais d'un amour trop égoïste pour te le dédier entièrement... comme si une seule personne ne pourrais jamais le contenter.

Pardonne moi pour ce que je ferais un jour ou l'autre.

Monday, October 02, 2006

...A quoi ressemble donc le tout premier post du tout premier (vrai) blog d'un pédéblogger ?

Ca fait quelques temps maintenant que je suis autour de moi les étoiles roses de la communauté blog gay parisienne, et comme certainement beaucoup de monde, je me suis surpris à investir plus de temps que je n'y aurais compté !

...Surpris...mais séduit ! Une communauté dans la communauté, on nous avais déjà fait le coup de la guilde gay-friendly dans Warcraft, mais là, il s'agit de se "raconter". Comme je disais ce matin à mon psy (oué, ça le fait, c'est cool hein ?) : "Nan, aujourd'hui ça va pas... Je suis amoureux..."

Pour la petite histoire, il faut savoir que ça va faire 2 ans je suis avec un charmant petit monsieur de 20 ans que nous nommerons C. ...et qu'il ne s'agissait pas de lui !

Non, il s'agit vraiment pas de lui...
En fait celui qui occupe mes pensées actuelles est une espèce de gros chat... ok, tout le monde voit ?
ouais, un matou quoi ! C'est mieux ?
Voilà, donc : maintenant, c'est à moi de me raconter.
Je suis une personne qui ai ce besoin de savoir que les gens m'aime... Quand je le sais, je sais que je peux m'accorder le plaisir coupable de m'aimer moi même ! Sinon, je me sens... inexistant ! J'ai souvent l'impression quand j'écris, que mes doigts vont trop lentement... ou plutot que mes pensées sont trop furtives pour avoir le temps d'en laisser unne trace... Mais je ssais aussi, que j'aime écrire, et... que cela fait longtempq que je n'ai pas écrit... pour moi même. Comme au temps du collège où je faisasi des rédactions en français de 12 pages, en me décochant un 18 et les amitiés du prof au passage. Souvent ce n'était pas tellement les sujets qui m'inspiraient, mais plus le fait que je savais qu'ici, sur le cadre d'une copie double, je pouvais aligner quasiment sans brouillon mes idées, mes envies, mes fantasmes et mes rêves.
les idées ont toujours pullulé chez moi... La difficulté étant que je n'ai jamais appris à nager parmi elle, j'ai bien souvent eu l'impression de me noyer ! Encore aujourd'hui, c'est peut être ce que je ressents comme mon plus gros handicap en moi même.

Je n'ai pas la prétention de "savoir" écrire. Déjà je trouve que ce terme est ridicule, comme tout ce qui touche au fait du "savoir faire"... tout est tellement relatif.
Je sais juste que ce qui sort de mes doigts et relié à ma tête... et que son contenu est pour moi, le plus gros des mystère que j'aimerai avoir résolu à la fin de ma vie...

...bon pour M. Matoo, suite au prochain épisode ! ^^